Il s’agit d’une zoonose virale. Virus \u00e0 ADN (orthopoxvirose \/ poxviridae)<\/p>\n
Le virus est identifi\u00e9 la 1\u00e8re fois en 1958 et le 1er cas humain isol\u00e9 en 1970 est un enfant de 9 mois en r\u00e9publique d\u00e9mocratique du Congo o\u00f9 il reste end\u00e9mique. Puis \u00e0 partir des ann\u00e9es 2000 on observe la maladie aux USA r\u00e9veillant alors la communaut\u00e9 scientifique qui le qualifie alors de virus \u00e9mergent. Les isolements vont se g\u00e9n\u00e9raliser entre autres en Europe.
\nCe qui est original aujourd\u2019hui c\u2019est que les nouveaux cas signal\u00e9s ne rapportent pas de voyages en Afrique ou de lien avec une personne de retour d\u2019Afrique de mani\u00e8re syst\u00e9matique.<\/p>\n
Arr\u00eat de la vaccination contre la variole en France 1977. Il existe une protection partielle chez les individus ayant \u00e9t\u00e9 vaccin\u00e9s.<\/p>\n
Eradication de la variole 1980<\/p>\n
Maladie \u00e0 d\u00e9claration obligatoire https:\/\/www.santepubliquefrance.fr\/maladies-a-declaration-obligatoire\/liste-des-maladies-a-declaration-obligatoire<\/a> (t\u00e9l\u00e9charger \u2018\u2019la fiche orthopoxvirose dont la variole\u2019\u2019 et compl\u00e9ter ne d\u00e9clarer que les cas confirm\u00e9s ou probables voir encadr\u00e9)<\/p>\n Ce que nous dit https:\/\/www.santepubliquefrance.fr\/<\/a> de la situation en France au 23\/06\/22 et 28\/06\/22: R\u00e9servoir : les rongeurs arboricoles et terrestres ainsi que les singes sont suspects de jouer un r\u00f4le dans la chaine de transmission \u00e0 l\u2019homme.<\/p>\n Transmission primaire :Par des animaux \u00e0 l\u2019homme (essentiellement des rongeurs), Incubation habituelle de 7 \u00e0 14 jours, [min 5 j- max 21 jours]<\/p>\n pas de sympt\u00f4me = pas de risque de transmission La maladie dure en g\u00e9n\u00e9ral 3 \u00e0 4 semaines.<\/p>\n varicelle (l\u00e9sions d\u2019\u00e2ge diff\u00e9rents \u00e9pargnant paumes et plantes), rougeole, infections bact\u00e9riennes cutan\u00e9es, gale, syphilis et allergies, variole (pas d\u2019ad\u00e9nopathie).<\/p>\n Les personnes immuno-d\u00e9prim\u00e9es, les femmes enceintes et les jeunes enfants seraient plus \u00e0 risque de d\u00e9velopper une forme grave de la maladie.<\/p>\n Formes graves de la maladie :<\/em> En fonction du mode contamination identifi\u00e9 penser aux coinfections possibles Chlamydiae trachomatis, Nesseria gonorrhoeae, Syphilis, HIV, h\u00e9patite B<\/p>\n Le diagnostic se fait par PCR de pr\u00e9f\u00e9rence sur des pr\u00e9l\u00e8vements cutan\u00e9s (biopsie ou \u00e9couvillonnage de plusieurs v\u00e9sicules\/pustules). Un pr\u00e9l\u00e8vement naso-pharyng\u00e9 peut \u00eatre r\u00e9alis\u00e9 si une pouss\u00e9e \u00e9ruptive est av\u00e9r\u00e9e dans la bouche ou la gorge. Le pr\u00e9leveur comme les soignants sont \u00e9quip\u00e9s d\u2019EPI. L\u2019HAS dans son avis du 20 mai 2022 recommande une strat\u00e9gie vaccinale r\u00e9active (autour d\u2019un cas confirm\u00e9, y compris les professionnels de sant\u00e9 expos\u00e9s sans mesure de protection individuelle). Cette vaccination doit \u00eatre effectu\u00e9e uniquement avec le vaccin de 3e g\u00e9n\u00e9ration (vaccin vivant att\u00e9nu\u00e9) entre 4 et 14 jours apr\u00e8s le contact \u00e0 risque.<\/p>\n <\/p>\n Pour certains infectiologues, il ne faut pas prendre \u00e0 la l\u00e9g\u00e8re ce virus \u00e9mergent qui semble bien en voie de s\u2019adapter encore plus \u00e0 l\u2019homme et mute vers le saut d\u2019esp\u00e8ce. Ce qui \u00e9tait au d\u00e9part une zoonose \u00e9volue vers une contamination d\u2019homme \u00e0 homme. On parle d\u00e9j\u00e0 de \u2018\u2019d\u00e9bordement zoonotique\u2019\u2019. Des auteurs ont pu montrer jusqu\u2019\u00e0 6 contaminations HH successives . Pour eux un des moyens d\u2019endiguer l\u2019extension et de ralentir voire de stopper \u2018\u2019l\u2019humanisation du virus\u2019\u2019 serait de recommander la vaccination aux populations les plus touch\u00e9es en commen\u00e7ant par le groupe HSH. L\u2019OMS, elle, se veut rassurante :\u2019\u2019la maladie infectieuse n\u2019a pas tendance \u00e0 \u00e9voluer\u2019\u2019<\/p>\n <\/p>\n A consulter pour plus d\u2019information Il s’agit d’une zoonose virale. Virus \u00e0 ADN (orthopoxvirose \/ poxviridae) Quelques dates et chiffres Le virus est identifi\u00e9 la 1\u00e8re fois en 1958 et le 1er cas humain isol\u00e9 en 1970 est un enfant de 9 mois en r\u00e9publique … Continue reading
\n330 cas confirm\u00e9s de variole du singe ont \u00e9t\u00e9 rapport\u00e9s en France : 227 en Ile-de-France, 22 en Occitanie, 21 en Auvergne-Rh\u00f4ne-Alpes, 19 en Nouvelle-Aquitaine, 14 dans les Hauts-de-France, 14 en Provence-Alpes-C\u00f4te d’Azur, 6 en Normandie, 3 en Bretagne, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comt\u00e9, 1 en Pays de la Loire et 1 en Grand-Est.
\nAu 28 juin 2022 \u00e0 14h00, 440 cas ont \u00e9t\u00e9 confirm\u00e9s : 312 en Ile-de-France, 30 en Occitanie, 29 en Auvergne-Rh\u00f4ne-Alpes, 21 en Nouvelle Aquitaine, 16 en Provence-Alpes-C\u00f4te d’Aur, 16 dans les Hauts-de-France, 7 en Normandie, 3 en Bretagne, 3 Grand-Est, 1 en Centre-Val-de-Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comt\u00e9, et 1 en Pays-de-la-Loire.
\nMajoritairement, mais pas exclusivement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone end\u00e9mique. La majorit\u00e9 des cas rapporte des partenaires sexuels multiples.
\nLa prochaine actualisation de ce bilan aura lieu le mardi 05 juillet 2022.<\/p>\nTransmission<\/h3>\n
\nTransmission secondaire: d\u2019homme \u00e0 homme (HH), par contact de la peau ou des muqueuses (bouche, sexe, anus) avec les boutons ou les cro\u00fbtes, les gouttelettes (postillons, \u00e9ternuement\u2026). On est contagieux jusqu\u2019\u00e0 la cicatrisation.
\n\u2022 Long face-\u00e0-face, par les gouttelettes
\n\u2022 Contact physique rapproch\u00e9, notamment lors d\u2019un rapport sexuel (HSH sont les plus touch\u00e9s actuellement), par le contact de la peau ou des muqueuses avec les boutons ou les cro\u00fbtes
\n\u2022 Partage de linge (v\u00eatements, draps, serviettes\u2026), ustensile de toilette (brosses \u00e0 dents, rasoirs\u2026), vaisselle, sextoy, seringue\u2026<\/p>\nIncubation<\/h3>\n
Les sympt\u00f4mes, la clinique<\/h3>\n
\n2 Phases de l\u2019infection:<\/p>\n\n
\n
\n
\n
Le diagnostic diff\u00e9rentiel<\/h3>\n
Personnes \u00e0 risque<\/h3>\n
\nune surinfection des l\u00e9sions de la peau, une pneumopathie, ainsi qu\u2019une atteinte corn\u00e9enne et neurologique sont possibles. L\u2019OMS rapporte un taux de l\u00e9talit\u00e9 dans les pr\u00e9c\u00e9dentes \u00e9pid\u00e9mies allant de \u00e0 1 \u00e0 10%.<\/p>\nConduite \u00e0 tenir en cas de sympt\u00f4mes<\/h3>\n
\n
Conduite \u00e0 tenir en fonction de la gravit\u00e9<\/h3>\n
\n
Traitement<\/h3>\n
\n
\n
\n
Diagnostic<\/h3>\n
\nLes pr\u00e9l\u00e8vement sont adress\u00e9s au CNR Orthopoxvirus, ou aux ESR, en triple emballage.
\nS\u00e9rologie inutile.<\/p>\nPr\u00e9vention Vaccination<\/h3>\n
Conclusion<\/h3>\n
\nhttps:\/\/www.infectiologie.com\/fr\/ La Gazette de l\u2019Infectiologie – mise \u00e0 jour 23\/05\/2022 14h
\nMission COREB Nationale :
\n\uf0fc Etat des connaissances au 3 juin 2022 Monkeypox virus (variole du singe) Fiche d\u2019information au patient, apr\u00e8s le diagnostic
\n\uf0fc MONKEYPOX – Aide au diagnostic dermatologique et au traitement symptomatique \u2013 v. 9\/06\/2022
\n\uf0fc Infection au Monkeypox virus : rep\u00e9rer et prendre en charge un patient en France
\nhttps:\/\/www.hcsp.fr\/Explore.cgi\/avisrapportsdomaine?clefr=1212
\nCowpox et monkeypox EMC- 11\/03\/22 S. Duraffour, PhD, Charg\u00e9e de recherches a, b, C. Nicolas Peyrefitte, PharmD, PhD, HDR, Directeur Institut Pasteur de la Guyane, Professeur agr\u00e9g\u00e9 du Val-de-Gr\u00e2ce c, O. Ferraris, PhD, Directeur CNR-LE-Orthopoxvirus
\nsexosafe.fr<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"